mercredi 9 mars 2016

EN MARGE DE CES AFFAIRES DE PEDOPHILIE UN PEU PARTOUT...








Est-ce aux cardinaux de révéler ce qui ferait honte à l'Eglise ?
Est-ce aux cardinaux de dénoncer leurs prêtres ?
Et les évêques, figures du Bon Pasteur : un père dénonce-t-il son fils ?

Pour le bien des mineurs, pourquoi ce ne serait pas d'abord aux parents de répondre pour le délit de non-dénonciation ?

Et, pour le bien des prêtres, ne pourrait-on pas instituer dans chaque diocèse des laïcs compétents, comme enquêteurs presbytéraux, chargés de surveiller les prêtres, explicitement quant à leur conduite en matière de moeurs ?

Le prêtres sauraient que ces laïcs sont là pour leur bien, donc pour les surveiller, les avertir et, si nécessaire, les dénoncer.
Ces officiants seraient connus de tous : les victimes sauraient à qui s'adresser et les prêtres sauraient qu'aucun secret ne pourrait les couvrir lors des convocations par ces enquêteurs. Pour faciliter la discrétion de la surveillance, il va de soi que ces enquêteurs pourraient employer les moyens modernes de surveillance comme aussi le concours des détectives privés etc.

Cela serait un moyen de toute transparence et aussi fiable que sa nature le lui permet, pour protéger les mineurs en même temps que la conscience des supérieurs hiérarchique dont le rôle est d'abord non d’être des informateurs judiciaires mais des pères.

Il va de soi que le meilleur moyen de lutter contre ce fléau est encore la prière et l'ascèse, mais cela est une autre question.

Tout comme, dans un autre domaine, il appert que, pour euthanasier les personnes, il faudrait réinventer le métier de bourreau et ne pas demander aux médecins de faire le contraire de leur vocation.

Gaston Toucan

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