jeudi 26 juin 2014

Pleure, Eglise, mon Amour !










Pleure, mon Eglise ! Pleure !

Ne pleurniche pas, ce n'est pas digne de toi !
Mais pleure ! comme, et avec, la Mère des Douleurs...
ta Mère !

Afflige-toi et déchire tes vêtements ! Ils ne sont pas ce qui te sied ! Ils ne sont pas à ta taille non plus... et surtout, ils ne sont pas faits pour toi par ton Epoux !
Regarde tes vêtements de parade - pendant que tes membres sont flagellés tout nus, pendus, crucifiés, enterrés vivants (au sens propre et figuré aussi !)... comme ton Chef !

Pleure, mon Eglise, pleure...  oui, verse peut-être quelques larmes sur tes fils martyrs ; mais pleure surtout, pleure infiniment plus, sur ceux qui ne le sont pas ! ceux qui se partagent les dépouilles des martyrs... des martyrs sanglants ou non sanglants...

La honte et la nudité n'est pas pour ceux-là mais pour ceux-ci, qui croient être vêtus de leur vêtement de parade, d'apparat...  car ils essaient d'avoir des "amis" parmi les puissants d'ici-bas pendant qu'ils trahissent Jésus, leur Seul Ami ! et ils essaient d'avoir des réseaux - alors que l'Eglise est catholique et que son seul réseau doit être le souffle du Saint-Esprit.

Ces amis sont des Baals devant qui ils veulent que tu te prosternes... ne serait-ce que par la complicité de ton silence !

Pleure mon Eglise, ma Passion, pleure, mon Amour, pleure sur tes enfants qui te trahissent !

Par leur fourberie et leurs intrigues, par leur arrivisme et leur jalousie, par leur désir de "réussir" en mentant que c'est pour la gloire de Dieu alors que c'est pour leur propre gloire qu'ils se contentent de tirer les uns des autres, pleure, oh, Mère trahie, dépouillée de tes enfants les plus fidèles qu'on assassine sous l'islam et qu'on emprisonne en Europe.

Pleure parce que ceux qui ont prédit et qui auraient pu empêcher le massacre, depuis des décennies pourrissent dans les prisons de la mise au ban par tes faux-enfants qui n'obéissent pas au doux Pasteur de la terre, au doux Vicaire du Christ !...

Pleure, pleure ! parce que tu as de saints Papes aujourd'hui comme hier, mais tes enfants ne les écoutent pas aujourd'hui, comme ils ne les ont pas écoutés hier : ils ont ostracisé, mis au ban, réduit au silence, marginalisé les plus fidèles, les plus ferventes, les plus évangélisatrices de tes âmes...

Pleure, pleure ! parce que autre les puissants,  autre les inspirés...

Pleure, parce qu'ils tuent tes prophètes...  certes oui, en leur ôtant la vie sous l'islam, mais plus encore en leur ôtant la parole en Occident...

Pleure, oh Mère, pleure tes enfants, tes toutes petites âmes, qui auraient pu réveiller,  à mains nues,  de leur somnolence criminelle tes diocèses repus, pleure celles qui, par leur petitesse, leur douceur, leurs yeux innocents, avaient de quoi réveiller tes traîtres soûlés de leurs âpretés au gain, repus des viandes immolées à leurs idoles, leur Baal, leurs pactes avec le monde... celles-là,  l'armée des humbles âmes,  ils les ont enfouies dans le sable, exilées, emprisonnées, étouffées... jusqu'à ce que mort s'ensuive.

Et elles ? elles ont obéi... pour ton plus grand malheur...

Si elles avaient reçu un peu de ce pouvoir accaparé par les "sages et les savants", elles auraient pu transmettre ce que le Père leur a révélé, à elles, ces âmes de tout petits...

Elles auraient pu, elles, par l'arc-en-ciel de leurs innocents sourires à travers leurs larmes, faire entendre la voix du Bon Pasteur et de son doux Vicaire sur la terre...

Elles auraient fait, elles, les pauvresses de ton coeur, le véritable dialogue oecuménique et interreligieux : celui des tout petits enfants, adorateurs de la Miséricorde et de la Bonté de Dieu...

Elles auraient fait cesser la guerre par la bonté d'une Mère...

Mais non ! tes faux fils les ont exilées, les ont emprisonnées, les ont diffamées, calomniées, pour les réduire au silence... Et, pour ton plus grand malheur, ils y ont réussi...

Alors, maintenant, pleure, oh Mère, pleure... mais, peut-être aussi, implore pour eux la grâce de réparer... s'il n'est pas déjà trop tard, ce qui est loin d'être certain...

Pourtant, essaie, oh Mère... essaie d'obtenir pour ces tortionnaires, même à la onzième heure, la grâce de réparer...
Oui, la grâce de vivre enfin ce que ton pape François enseigne : cesser les calomnies, les diffamations, les divisons...

Et couronner dans ton royaume d'amour
les pauvres petites âmes meurtries...
les martyrs sanglants...
et non sanglants...
tes enfants !


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