dimanche 29 juin 2014

Le Pape François sur la persécution anti-chrétienne






« Les ordonnancements juridiques, nationaux comme internationaux, doivent reconnaître, garantir et
protéger la liberté religieuse, droit inhérent à la nature humaine, à sa liberté d’être libre.

Ce droit est également un indicateur pour la qualité démocratique et une des caractéristiques de la légitimité de l’Etat. Inclue dans les constitutions et les lois, la liberté religieuse favorise en outre le développement du respect entre les confessions et leur bonne collaboration à la vie de la société, sans qu’il y ait de confusions de rôle ni de tensions…

C’est un motif de souffrance de constater que tant de chrétiens de par le monde subissent plus que
d’autres de multiples discriminations. La persécution anti-chrétienne est supérieure de nos jours à celle
des premiers siècles de l’Eglise. Il y a plus de martyrs chrétiens qu’avant que Constantin concède la
liberté de culte il y a dix sept siècles.

J’espère vivement que ce congrès illustrera avec toute la rigueur scientifique nécessaire les raisons qui obligent les ordonnancements juridiques à respecter et garantir la liberté religieuse ».

Rome 20-21 juin 2014 congrès sur la Liberté religieuse

samedi 28 juin 2014

"Les Juifs de France et d’Europe ont mal"








Notre société va mal. 
La France va mal et l’Europe vacille. 
Les Juifs de France et d’Europe ont mal. 

Je ne referai pas la longue liste des attentats, des agressions, des slogans, des sites Internet, des tweets, des vidéos YouTube, des spectacles pseudo humoristiques récurrents, écœurants, humiliants, et des meetings répétitifs qui sont la preuve criante et incontestable de la nouvelle montée en puissance de l’antisémitisme, antisémitisme à peine masqué par de l’antisionisme considéré comme politiquement correct dans certains milieux… 

La parole haineuse, antisémite, raciste, xénophobe, s’est déversée sans relâche sur toutes les voies ouvertes par la modernité… 
Cette parole s’est malheureusement transformée en actes. 
Elle a fait des morts. 
L’affaire Halimi, la tuerie de Montauban et Toulouse, la tuerie de Bruxelles… 

Face au racisme, à la judéophobie mortifère, le monde ne sait pas clairement nommer le mal. Ou fait semblant. Le monde semble paralysé, figé dans son impuissance. 

Le temps des mots, le temps de battre le pavé est dépassé, révolu, car l’océan des conséquences est devant nous, prêt à nous submerger, à nous engloutir, nous d’abord, certes, nous sommes si peu nombreux, oserais-je le dire un détail, mais après nous, tous les démocrates, quelles que soient leurs couleurs, tous les amoureux de la liberté, d’ici et d’ailleurs. 

Et cela aussi, nous l’avons déjà dit, sans succès. 
On nous dit la loi, le respect de la loi. 
Mais à quand l’application stricte et ferme des lois existantes pour prévenir et éviter le pire ? 

Nous désirons vivre  comme tous citoyens français, pouvoir nous réunir, prier, bref, vivre en paix et sans peur. Les yeux se déscillent enfin pour admettre qu’il s’agit là d’une guerre, une guerre contre l’occident pour les valeurs qu’il représente, une guerre contre le juif parce qu’il en est la quintessence symbolique. 

C’est aujourd’hui la cible, la première cible, mais certainement pas la dernière. 

L’ennemi a profité des failles de notre arsenal juridique et il semblerait que des textes soient en préparation pour les combler. 
La main est au législateur. 
Il est temps ! 
Il n’est que temps ! 
Mais les seules lois de la démocratie arriveront-elles à lutter contre cet ennemi qui, lui, se défie de ces lois. 

Seule, une longue et forte détermination et pas seulement nationale, dans tous les domaines, politique, juridique, répressif, éducatif et religieux…, social, a une chance d’être efficace. 
Si tel n’était pas rapidement le cas, l’hydre haineuse de tous les extrêmes continuera de prospérer sur les faiblesses de nos démocraties.


Extrait du discours de la Présidente du CRIF Rhône-Alpes, Nicole Bornstein, lors de sa remise de la Légion d’Honneur le 12 juin 2014 à la Préfecture de Lyon. 
 
Le CRIF en action
Publié le 27 Juin 2014


vendredi 27 juin 2014

Cardinal Philippe Barbarin : "Je supplie"







Les mots semblent impuissants devant la tragédie des chrétiens d’Orient.

En Irak, les informations parfois contradictoires qui nous parviennent témoignent du chaos et de l’angoisse de nos frères.

Mardi soir, j’ai reçu l’appel du Patriarche des Chaldéens, Louis-Raphaël Ier Sako, que j’avais eu la joie d’accueillir à Lyon en mars. Il est actuellement en synode avec une vingtaine d’évêques de la région. Il me dit que la situation est effrayante, mais que des menaces beaucoup plus graves sont encore à venir.

L’éradication des minorités religieuses n’est hélas pas un dommage collatéral de la folle stratégie des assassins : c’est leur but affiché.
En France, il faut bien le dire, la situation des chrétiens d’Irak n’est pas un grand générateur d’émotions.

Comment expliquer que, jusque dans nos paroisses, nous ne portions pas davantage le souci de nos frères d’Orient ? Plusieurs raisons l’expliquent sans doute. La presse est le reflet des consciences de notre pays : les chrétiens de là-bas sont considérés comme un problème étranger. Il y a sans doute aussi une espèce de fatalisme : la région est en proie à des secousses meurtrières depuis si longtemps que tous, nous nous habituons à l’inacceptable.

Le fait qu’ici, en Occident, les religions soient officiellement respectées mais aussi fréquemment suspectées, n’arrange rien. La situation des chrétiens persécutés dans le monde ne provoque souvent chez nos politiques qu’une compassion polie, tardive et peu suivie d’effets.

Asia Bibi entame sa 4e année de détention préventive dans une prison pakistanaise de haute sécurité sans que cela n’empêche grand-monde de dormir ;
ces dernières semaines, Meriam Yahia Ibrahim Ishag a accouché dans les prisons soudanaises, enchaînée pour allaiter son petit dans le couloir de la mort ; la pression américaine a permis une libération... de quelques heures, puisqu’elle a de nouveau été arrêtée.

Là encore, il a manqué de grandes voix françaises pour s’y opposer simplement, fortement, fermement.

Le réflexe communautaire d’un groupe humain l’invite à défendre ses membres. Que les chrétiens aient reçu la vocation d’aimer tout homme sans distinction de race, de culture ou de religion est un enseignement directement issu de l’Evangile.

Mais, de grâce ! que cela ne nous fasse pas fermer les yeux sur les malheurs de nos frères les plus proches.

En 1794, l’un des plus grands massacres de prêtres de notre histoire s’est déroulé à Rochefort. 829 prêtres réfractaires y ont été déportés par le Comité de Salut public ; sur les 829, seuls 274 survécurent : ils firent le serment de ne jamais parler de l’horreur qu’ils avaient vécue, pour permettre à la France de se relever.

Aujourd’hui, la ville de Qaraqosh, dans la plaine de Ninive, est devenue sous l’afflux des réfugiés la plus grande ville chrétienne d’Irak. Entendez-vous le cri qui monte ? C’est celui d’un camp de réfugiés. Qaraqosh n’est pas Rochefort, car le massacre est en cours. Voilà pourquoi nous ne pouvons pas rester silencieux.

Le Patriarche me disait hier qu’une partition du pays serait préférable à une guerre civile qui tue d’abord les innocents. Si seulement la communauté internationale pouvait aider à trouver une solution… Mais n’attendons pas tout des États et de leur diplomatie. Agissons ici et maintenant, comme le pape nous y a appelés.

Lorsque Jean-Paul II m’a accueilli dans le collège des cardinaux, il a insisté sur le sens de la pourpre cardinalice : c’est le rappel du sang des martyrs.

C’est pourquoi j’appelle aujourd’hui les chrétiens d’ici à faire monter vers le ciel une prière fervente pour nos frères d’Orient.

Je les invite à cultiver la conscience de cette fraternité qui nous lie par-delà les kilomètres et les siècles.
Je veux leur redire les paroles du Patriarche : « Ce qui nous manque le plus, c’est votre proximité, votre solidarité. Nous voulons avoir la certitude que nous ne sommes pas oubliés ! »
Je propose d’encourager les associations œuvrant actuellement dans la plaine de Ninive.

Je supplie les chrétiens d’ici et tous les hommes et femmes de bonne volonté qui travaillent dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’alimentation, de l’aide d’urgence de venir en aide aux survivants.

J’ai le désir de lancer un jumelage entre notre diocèse et l’un de ceux qui en a le plus besoin.
Je suggère qu’un pourcentage des quêtes de nos paroisses qui le souhaitent soit versé durant l’année qui vient pour le soulagement de la détresse de nos frères d’Irak.

J’invite tous les chrétiens à rester éveillés et attentifs, à être les veilleurs de leurs frères.

Que les héritiers de saint Pothin deviennent les frères de ceux de saint Thomas, apôtre de l’Orient.

Comme l’a dit le pape François, nous sommes face à un œcuménisme de sang : ce ne sont pas des catholiques, des protestants, des orthodoxes que l’on martyrise : ce sont des chrétiens.
Il est d’ailleurs à craindre que les persécutions ne s’arrêteront pas aux chrétiens. Il faut dès aujourd’hui que la ville de Qaraqosh devienne un sanctuaire pour tous les belligérants, et un havre de paix pour les populations civiles qui, par milliers et de toutes les confessions, y affluent.

Car ce sont des hommes que l’on tue, dans le silence, entre deux ola d’un stade de foot brésilien.

Le Patriarche me l’a dit : « Nous gardons espoir, mais comme vous le savez, l’espoir est fragile. » Et si leur espoir était aussi entre nos mains ?

Le pape François le rappelle : « Les chrétiens persécutés pour leur foi sont si nombreux ! Jésus est avec eux. Nous aussi. » Nous aussi !

Philippe card. Barbarin
Archevêque de Lyon
Source : Le Figaro, édition du jeudi 26 juin 2014.

jeudi 26 juin 2014

Pleure, Eglise, mon Amour !










Pleure, mon Eglise ! Pleure !

Ne pleurniche pas, ce n'est pas digne de toi !
Mais pleure ! comme, et avec, la Mère des Douleurs...
ta Mère !

Afflige-toi et déchire tes vêtements ! Ils ne sont pas ce qui te sied ! Ils ne sont pas à ta taille non plus... et surtout, ils ne sont pas faits pour toi par ton Epoux !
Regarde tes vêtements de parade - pendant que tes membres sont flagellés tout nus, pendus, crucifiés, enterrés vivants (au sens propre et figuré aussi !)... comme ton Chef !

Pleure, mon Eglise, pleure...  oui, verse peut-être quelques larmes sur tes fils martyrs ; mais pleure surtout, pleure infiniment plus, sur ceux qui ne le sont pas ! ceux qui se partagent les dépouilles des martyrs... des martyrs sanglants ou non sanglants...

La honte et la nudité n'est pas pour ceux-là mais pour ceux-ci, qui croient être vêtus de leur vêtement de parade, d'apparat...  car ils essaient d'avoir des "amis" parmi les puissants d'ici-bas pendant qu'ils trahissent Jésus, leur Seul Ami ! et ils essaient d'avoir des réseaux - alors que l'Eglise est catholique et que son seul réseau doit être le souffle du Saint-Esprit.

Ces amis sont des Baals devant qui ils veulent que tu te prosternes... ne serait-ce que par la complicité de ton silence !

Pleure mon Eglise, ma Passion, pleure, mon Amour, pleure sur tes enfants qui te trahissent !

Par leur fourberie et leurs intrigues, par leur arrivisme et leur jalousie, par leur désir de "réussir" en mentant que c'est pour la gloire de Dieu alors que c'est pour leur propre gloire qu'ils se contentent de tirer les uns des autres, pleure, oh, Mère trahie, dépouillée de tes enfants les plus fidèles qu'on assassine sous l'islam et qu'on emprisonne en Europe.

Pleure parce que ceux qui ont prédit et qui auraient pu empêcher le massacre, depuis des décennies pourrissent dans les prisons de la mise au ban par tes faux-enfants qui n'obéissent pas au doux Pasteur de la terre, au doux Vicaire du Christ !...

Pleure, pleure ! parce que tu as de saints Papes aujourd'hui comme hier, mais tes enfants ne les écoutent pas aujourd'hui, comme ils ne les ont pas écoutés hier : ils ont ostracisé, mis au ban, réduit au silence, marginalisé les plus fidèles, les plus ferventes, les plus évangélisatrices de tes âmes...

Pleure, pleure ! parce que autre les puissants,  autre les inspirés...

Pleure, parce qu'ils tuent tes prophètes...  certes oui, en leur ôtant la vie sous l'islam, mais plus encore en leur ôtant la parole en Occident...

Pleure, oh Mère, pleure tes enfants, tes toutes petites âmes, qui auraient pu réveiller,  à mains nues,  de leur somnolence criminelle tes diocèses repus, pleure celles qui, par leur petitesse, leur douceur, leurs yeux innocents, avaient de quoi réveiller tes traîtres soûlés de leurs âpretés au gain, repus des viandes immolées à leurs idoles, leur Baal, leurs pactes avec le monde... celles-là,  l'armée des humbles âmes,  ils les ont enfouies dans le sable, exilées, emprisonnées, étouffées... jusqu'à ce que mort s'ensuive.

Et elles ? elles ont obéi... pour ton plus grand malheur...

Si elles avaient reçu un peu de ce pouvoir accaparé par les "sages et les savants", elles auraient pu transmettre ce que le Père leur a révélé, à elles, ces âmes de tout petits...

Elles auraient pu, elles, par l'arc-en-ciel de leurs innocents sourires à travers leurs larmes, faire entendre la voix du Bon Pasteur et de son doux Vicaire sur la terre...

Elles auraient fait, elles, les pauvresses de ton coeur, le véritable dialogue oecuménique et interreligieux : celui des tout petits enfants, adorateurs de la Miséricorde et de la Bonté de Dieu...

Elles auraient fait cesser la guerre par la bonté d'une Mère...

Mais non ! tes faux fils les ont exilées, les ont emprisonnées, les ont diffamées, calomniées, pour les réduire au silence... Et, pour ton plus grand malheur, ils y ont réussi...

Alors, maintenant, pleure, oh Mère, pleure... mais, peut-être aussi, implore pour eux la grâce de réparer... s'il n'est pas déjà trop tard, ce qui est loin d'être certain...

Pourtant, essaie, oh Mère... essaie d'obtenir pour ces tortionnaires, même à la onzième heure, la grâce de réparer...
Oui, la grâce de vivre enfin ce que ton pape François enseigne : cesser les calomnies, les diffamations, les divisons...

Et couronner dans ton royaume d'amour
les pauvres petites âmes meurtries...
les martyrs sanglants...
et non sanglants...
tes enfants !


mercredi 25 juin 2014

Vincent Lambert, tétrapégique, condamné à mort par le Conseil d'Etat




Pourquoi ?

Pourquoi cet acharnement à vouloir précipiter activement et artificiellement la mort de Vincent Lambert ?
Je dis bien : activement et artificiellement puisque le seul "traitement" qu'il reçoive actuellement, c'est l'alimentation et l'hydratation par gastrostomie.
Traitement courant s'il en est, pour de nombreux handicapés qui vivent et sont contents de vivre plutôt que mourir.

Mais quoi ! Qu'y a-t-il finalement de si urgent ?

-Vincent souffre-t-il ?
- Non, nous répondent les experts. Il n'a plus conscience puisque même le peu qu'il avait est encore diminué depuis 2011.

-Est-il en fin de vie, alors ?
-Pas immédiatement, bien que son tronc cérébral aurait maintenant des lésions pouvant causer un dysfonctionnement cardiaque ou respiratoire tôt ou tard.
Tôt ou tard certes, comme tôt ou tard il pourrait aussi s'améliorer par une découverte inattendue de stimulation de la conscience, vous savez, l'une de ces découvertes fortuites qui émaillent l'histoire de la médecine.

D'ailleurs le réveil brusque des comateux n'est pas une utopie, nous connaissons des cas de réveil après plus de 10 ans ! Pensons à cette bouleversante histoire de la petit fille américaine, sortie du coma à la "faveur" d'un incendie... et qui racontait tout ce qu'elle a vécu comme expérience spirituelle pendant ces 10 ans de coma...

-Sans doute est-il seul au monde ?
- Non, il a une famille nombreuse.

-Peut être sa famille le rejetterait-il et voudrait-elle sa mort ?
-Non, puisque ses parents et deux membres de sa fratrie voudraient le voir continuer à vivre.

"Vincent n'est pas un légume mais une personne handicapée" - disait sa maman hier.

Alors ? Pourquoi cette urgence d'en finir au plus vite  ?
Je dirais : de quoi on se mêle?

-Pourquoi ne pas s'occuper de ses propres affaires et laisser ce fils rejoindre ses parents qui, eux, y tiennent comme on tient à un fils ?

-Pourquoi ne pas le laisser soigner ailleurs ?

-Au nom de quel droit de propriété le Dr Kariger, au mépris de l'éthique médicale, préfère-t-il achever Vincent plutôt que de passer la main ?

Je suis certain qu'il existe en France de nombreuses structures, hôpitaux, cliniques, centres spécialisés, publiques ou privés, ou encore des maisons religieuses, voire tout simplement le domicile de la famille qui veut la vie de Vincent, où une HAD (hospitalisation à domicile) pourrait être mise en place.

J'ai vu dans des hôpitaux des matelas anti escarres à air pulsé pour un jeune immigré malades en situation désespérée et seul au monde. Pourquoi ne pas en faire, si ce n'est autant (et au fait pourquoi pas autant ?), au moins un minimum pour Vincent ? Au moins ne pas le priver de ce minimum qu'il reçoit encore ?

Le malade étant un tout, pouvant communiquer au delà du visible, (cela, aujourd'hui on le sait et on le dit bien assez souvent un peu partout dans les pays de notre petite planète), le malade perçoit si on l'aime et si on tient à sa vie ou non.
Si Vincent a  perçu, depuis tant d'années, le désir de l'équipe qu'il arrête de vivre, comment voulez-vous qu'il veuille lutter pour reprendre vie ?
Le message verbal et non verbal, je dirais même plus : le message conscient et inconscient, doit être identique pour arracher une personne à l'inconscience !

Il paraît que des plantes à qui on parle et qu'on remercie de donner feuilles, fleures et fruits, poussent mieux que celles qu'on ne fait qu'arroser par devoir.
Ces choses-là, nous les admettons sans broncher et même nous les essayons, mais quand il s'agit d'un être humain nous l'oublions ?

Quelle misère, mais quelle pauvreté spirituelle dans cet Occident décadent !?
Mais quels handicapés du coeur nous sommes !
Au lieu de traiter d'handicapés ceux qui ne parlent pas, nous ferions mieux de voir nos propres handicaps, à nous qui parlons à tort et à travers et réclamons la mort de nos semblables comme si nous en étions propriétaires !

Car la vraie question est celle-là : jusqu'où le médecin diminuera-t-il sa conscience de médecin, au fur et à mesure qu'il élargit son champs d'activité ? du domaine médical de serviteur du malade et de sa vie, en passant par le patron politico-médical adulé et donneur de leçon sur tout, jusqu'au juge inflexible d'ultime décision (au-delà même du Conseil d'Etat) propriétaire de son malade-objet et arbitre tout puissant de la vie et de la mort ?jusqu'à confondre médecin et tueur !

C'est au nom de cet orgueil maladif que furent condamnés à mourir de faim et pire encore de soif tant de détenus innocents à Auschwitz.
C'est pour avoir pris la place de l'un d'eux que le P Maximilien Marie Kolbe est mort martyr de la charité fraternelle.
Mais lui, au moins, n'a pas été shooté ; il a pu avoir contact avec Dieu ; il avait le droit de prier.
Depuis, notre descente aux enfer s'est encore accélérée : par la camisole chimique les malades sont même privés de cette ultime consolation
Non seulement la mort par déshydratation entraîne une souffrance qui rend fou, mais on en rajoute une couche par les psychotropes.

Ah, médecins, vous concurrencez les médecins maudits nazis !

Car c'est de cette torture qu'en France, soi-disant pays des Droits de l'Homme, qu'on va faire mourir un jeune tétraplégique, innocent lui aussi, après au moins cinq jours d'agonie, de soif, aggravée de traitements psychotropes hallucinogènes.
Appelé "sédation profonde". comme ça, avec ce mot pseudo-savant, on est tiré d'affaire : la torture n'est plus torture mais sédation !
Pour rendre sa mort psychologiquement et spirituellement plus douloureuse... pour la faire survenir après au moins cinq jours d'agonie.

Puisque l'intention de tuer est évidente, pourquoi mentir en disant que la médecine va se retirer, qu'on va "laisser mourir" Vincent ? Non, soyons un peu moins malhonnêtes et disons-le franchement et clairement : on le tue !   Ou plutôt : le médecin le tue.
Il le tue volontairement. Il le tue après jugement du Conseil d'Etat, qui cependant ne lui en fait pas obligation, au médecin.
Le médecin, ultime arbitre, pourrait "gracier" ce "coupable" coupable de vivre encore.

Oui, soyons un peu moins malhonnêtes car cette "hypocrisie du laisser mourir" est le pire crime que j'aie vu faire par un pays.
Tuer en une seconde serait moins hypocrite : on appellerait un chat un chat.
Et un meurtre un meurtre.
Une balle en plein coeur, avec un silencieux pour ne pas se faire peur, serait infiniment plus compatissant ! Plus vrai aussi car disant clairement qu'en 2014 en France, ils tuent à l'hôpital.
Tandis qu'actuellement ils tuent mais ils ne le disent pas.

On ajoute le mensonge au crime.
Pour donner bonne conscience à "l'équipe" qui ne l'aura pas toucher du doigt.
Pour donner victoire au médecin-tueur, qui n'hésite pas à se dire catholique (pour des motifs électoraux ?) mais qui bafoue ouvertement les directives de tous les papes qui demandent le respect de la vie jusqu' à son terme naturel, et qui ont précisé explicitement que l'hydratation et l'alimentation, même artificielles, ne sont pas un traitement déraisonnable ou acharnement thérapeutique.

Remarquez d'ailleurs l'autre glissement : de l'acharnement thérapeutique (un peu plus objectif) ils sont passé à "l'obstination déraisonnable" complètement subjectif ! 
La preuve : donner à manger et à boire à quelqu'un dont c'est le seul soin vital, est devenu "obstination déraisonnable"...
Donc à stopper.
Au nom de quoi ?
Du "médico-politiquement correct".
Qui en est le juge ?
Vous.
Le jugement est rendu en votre nom !

mardi 24 juin 2014

Un pain donné pour changer la vie



Si nous nous éprouvons bien nous-mêmes, avant de le recevoir, comme le recommande Saint Paul, si nous le recevons dignement, Dieu lui-même nous assimile à lui. Ceci arrive lorsque nous savons nous dépouiller de notre propre moi, lorsque nous cessons, en quelque sorte d'exister pour tout ce qui n'est pas Dieu. Mieux les aliments que nous mangeons sont assimilés, plus ils cessent d'être ce qu'ils étaient avant d'être consommés.

Veux-tu savoir alors si Dieu s'est bien nourri de toi, s'il a pu t'assimiler à lui ? Vois donc si tu le sens présent en toi et si tu te sens en lui. Car il dit : « Qui mange ma chair et boit mon sang, celui-là demeure en moi, et moi en lui » (Jn 6,56).

Si tu veux que le Seigneur puisse t'assimiler, il faut que tu cesses d'être ce que tu es, comme la nourriture doit être transformée en celui qui la mange.

Veux-tu être vraiment changé en Dieu ? Laisse ce que tu es ! Il te faut pour cela, t'approcher souvent du Sacrement de l'autel. C'est lui, le Christ présent dans ce sacrement, qui t'attirera, de telle sorte que ton vieil homme sera peu à peu intérieurement transformé.

Ce Pain spirituel que tu manges dans l'Eucharistie te séparera peu à peu de tout toi-même. Examine donc si, après avoir mangé ce Pain, ton cœur est plus détaché de tout ce qui n'est pas Dieu. Si la vie qu'il t'a communiquée ainsi a pénétré tout ton être, tes sens, tes habitudes, tes paroles et tes actions. Alors le Sacrement du Pain consume et rejette de toi ce qui est mauvais. Dieu entre vraiment en toi. Et il manifeste sa présence dans toute ta conduite, ton amour, tes pensées et tes intentions (...). Il change l'homme que tu es ; toute ta vie est alors façonnée et dirigée par Dieu ; vers lui nous sommes attirés et par lui assimilés.

Jean Tauler o.p

lundi 23 juin 2014

Le Ressuscité est toujours là






Le Ressuscité est toujours là !

Christ n'est pas présent au monde à la manière d'un fluide diffus dans l'espace.
Ressuscité corporellement, il vient par des chemins bien tracés.
Multiples sont ces chemins. Maître du monde par sa Résurrection, Christ y entre par diverses portes.

Il s'y rend présent par le sacrement fondamental, l'Eglise qui est son corps.
Par la Parole des Ecritures et la prédication authentique de la foi, qui est une irradiation de la gloire du Ressuscité.
Tous les moyens de salut sont des chemins de la venue, des formes de l'apparition, des lieux de la rencontre pascale.

De cette venue et de cette communion, l'Eucharistie est le sacrement éminent.
Elle est la fidélité manifeste de Jésus à sa promesse : je viens à vous. (Jn 14,18.28)...

C'est comme présence du Christ à l'Eglise que l'Eucharistie a été vécue par les premiers chrétiens qui, disent les Actes des Apôtres, rompaient le Pain à la maison en allégresse et simplicité de cœur (Ac 2,46).
Dans la joie, qui est celle de la rencontre du Ressuscité, celle du jour ultime.

Dans la suite, c'est le premier jour de la semaine qu'ils se réuniront, en ce jour pascal de Résurrection et d'Apparition.

Aujourd'hui, Jésus ressuscite, en notre monde, dans la visibilité de ce signe...
Jésus est vivant...
Christ n'apparaît pas, en effet, dans le sacrement, vingt siècles après la Résurrection.
C'est dans l'acte même de sa Résurrection qu'il vient, qu'il apparaît dans la foi, par l'unique action divine qui le glorifie pour nous...

Par le Pain et le Vin consacrés, Christ ressuscité vient à la rencontre de l'Eglise en ce monde.

François-Xavier Durrwell

dimanche 22 juin 2014

C'est à notre foi que le Seigneur livre son corps









Quand le pain devient le corps du Christ et le vin son sang, 
rien ne semble se passer pour l'incroyant.
  
Le mystère révélé par le ciel dans l'eucharistie n'est accordé qu'à la foi.

Mais ce qui est à l'origine de la transsubstantiation,
ce n'est pas la foi de l'individu qui assiste à celle-ci, 
cette foi qui lui est transmise par l’Eglise ; 
là c'est le ministère de l'Eglise
dans laquelle s'instaure une liaison immédiate entre le ciel et la terre.

Ainsi la transsubstantiation est-elle distincte de la communion : 
la transsubstantiation est un mystère du Seigneur,
offert à l’Eglise,
qui s'opère par le ministère, 
sans qu'y intervienne la foi du célébrant…

On peut dire que le miracle de la transsubstantiation se vérifie dans l'Eglise : 
et cela, non en vertu de la foi de l'Eglise, 
mais en raison de la promesse du Seigneur faite il y a des milliers d'années.

Ce qu'il a promis comme homme, il le tient dans le ciel ;
c'est un don sans retour.

Mais il ne le donnerait pas si, à travers les siècles, l'Eglise n'avait pas la foi 
par laquelle elle se trouve dans une ouverture constante sur le ciel
et dans une communion avec lui : 
c'est à cette foi que le Seigneur livre son corps 
qui a le pouvoir de transformer ceux qui le reçoivent
et d'agir en eux en tant que vie éternelle…

Au fond, il n'a fait qu'un pas de plus :
autrefois il vivait au milieu de nous ; maintenant il vit en nous.

Il a implanté le mystère de son incarnation dans chacun des fidèles.

Et c'est à partir de chacun d'eux qu'il agit ; 
il transporte maintenant en eux,
par la communion,
le point de réverbération du ciel…

Un reflet du ciel jaillit en un point du monde, 
 d'une lumière sans atténuation, sans accommodement, 
et dotée du pouvoir de transposer l'homme
avec toute son activité
dans le ciel.
  
Adrienne von Speyr, in Les portes de la vie éternelle (Ed. Lethielleux)



 

samedi 21 juin 2014

Vincent Lambert : réveillons-nous !







Pour Vincent Lambert, ouvrez les yeux !

Pour l’instant, nous ne savons rien de plus que la demande de mise à mort requise par le Rapporteur du Conseil d’Etat.
L'affaire est mise en délibéré et c’est mardi ou mercredi qu’ils vont rendre la sentence.

Ce qui n'empêche pas, mais stimule plutôt, quelques réflexions :

I- L’euthanasie, pour l’instant, est interdite en France.

La Loi Leonetti qui, de soi, est discutable, ne s’applique pas à n’importe qui mais à des patients bien précis (et ce n'est pas le législateur, une fois sa loi votée, qui pourrait les désigner comme bon lui semble !). Il faut que le patient :

- soit en fin de vie
- souffre
- que cette souffrance soit incurable (souffrance, je dis bien ! pas maladie !)
- exprime sa demande de mourir

Vincent Lambert, de l’avis même de la nouvelle expertise, ne souffre pas.. D'ailleurs, il est totalement inconscient d’après l’expertise.
Il n'y a donc pas de souffrance incurable puisqu'il n'y a pas de souffrance tout court.
J'ajoute qu'il n'a pas davantage de souffrance d'être "emmuré dans sa nuit et dans sa solitude". D'une part parce qu'il n'est pas dans la nuit, il n'est pas aveugle, ouvre et ferme ses yeux, réagit aux stimuli ; d'autre part parce que, pour percevoir une solitude, il faut être conscient.
Enfin, ses parents sont près de lui et n'ont pas l'intention de le laisser dans une quelconque solitude que, de toute façon, il ne pourrait pas percevoir s'il n'est pas conscient, comme dit l'expertise.

Il n’est pas en état de vouloir en finir ni donc de l’exprimer. D’autant moins qu’il est inconscient.

Il n'est pas non plus en fin de vie. Il ne remplit donc aucune des quatre conditions requises.

Nous pourrions comparer cet état à une anesthésie générale profonde où le patient n’exprimera plus rien mais il faut que l’anesthésie soit bien profonde.

Je dis, en passant, que cette raison-là, de son inconscience, justifie et exige d'avance l’abstention des psychotropes. Il ne faudra pas accompagner Vincent Lambert avec en plus l’administration de psychotropes qui n’auront comme résultat que la modification de ce qui pourrait lui rester de conscience et éventuellement l’induction de terreurs, de cauchemars, d'un état psychologique de souffrance.

Pour résumer notre premier point, Vincent Lambert
n’est pas en fin de vie,
ne souffre pas,
est handicapé profond
mais n’a pas pu exprimer, n’exprime pas actuellement, ni ne peut exprimer une demande d’en finir
et ce, d’autant moins qu’il n’est pas en état de souffrance, donc il n’y a pas de raison pour lui d’en finir.

II- A qui profite le crime ?

A qui profiterait la mise à mort de Vincent Lambert ?

a- Serait-ce à Rachel, sa femme ? je n le pense pas. Certes, on pourrait m'objecter que l'euthanasie de son époux lu permettrait de se remarier en tout bien tout honneur ce qu’elle ne peut pas faire, Vincent Lambert étant dans cet état. Non, le divorce lui serait accordé sans aucune difficulté. D'ailleurs ce serait sûrement une attitude plus honnête que de mettre à mort le conjoint pour libérer la conjointe.
Personnellement je ne pense donc pas que Rachel détienne le mobile réel de l'affaire.

b- Serait-ce à l’Etat ?  A la collectivité ?

Sur le plan financier, peut-être. Mais alors il faudrait en venir à décider la mort de toute personne à l'âge de la retraite qui ne serait plus un bon consommateur, et évidemment de toute personne handicapée, quel que soit son âge.

Voyons : nourrir Vincent Lambert, le maintenir en vie, coûte un peu.
Coûte peu, certes.
Les poches de gastrostomie, un peu de nutriment et surtout d'hydratation par cette poche de stomie, ne coûte pas bien cher, soyons honnêtes ! Mais, bon, ça coûte un petit peu. Alors, devant cela, l’honnêteté de l'Etat consisterait à dire : « Madame, Monsieur, votre fils coûte trop cher à l’Etat, si vous voulez le garder en vie, reprenez-le, mettez-le où vous voulez, mais nous ne pouvons pas rembourser tous ses soins, nous en rembourserons certains, pas tout – ce qui serait d’ailleurs une honte –  faites-en ce que vous voulez, mais nous, l‘Etat français, nous ne voulons pas payer pour lui », ce qui est une franche honte, mais bon ! au moins on ne le tuerait pas.
Pire encore serait de le tuer. Pour de l'argent. Pour le peu qu'il coûte.
Comme au temps du nazisme, quoi...

III- Qu’est-ce que cette question et cette décision présagent quant à la loi en débat sur l’euthanasie ?

1- cela fera jurisprudence

2- cela influera sur la rédaction de la Loi, où on dira, à cause de cette jurisprudence, qu’on mettra à mort les gens qui le demandent, ou ceux que le médecin, (ou la famille, ou l’Etat, ou le Maire, ou finalement deux personnes quelconques), jugent indignes de vivre, ou inaptes à vivre, parce que trop dépendants (ou un peu dépendants) et on les met à mort, qu’ils le veuillent ou pas.
Par "compassion".
Mais quoi de plus abject que de défigurer, jusqu'au mot même de compassion, ce sentiment hautement digne et élevé qui caractérise précisément l'humanité de l'homme par rapport à tout ce qui existe sur la terre !

3- Relativisation des directives anticipées : qu'elles existent ou pas, quelle importance finalement ! Au total c'est la médecin, les médecins (attention : collégialement comme pour les bourreaux lors des exécutions) qui vont décider. Avec l'équipe, bien sûr, la sacro-sainte équipe qui va pousser vers la sortie ce patient en trop et qui "n'en finit pas de mourir" ... naturellement, aussi, "après avoir entendu la famille". Qui va se déchirer comme pour Vincent. Mais cela ne fait rien : dans la loi il y aura de beaux mots.
Des mots.
Vincent Lambert n’a pas besoin de directives anticipées demandant l'euthanasie, pour être mis à mort !

4- La loi ne s’appliquera pas en fonction du désir du patient mais en fonction des critères économiques. Mort à deux vitesses, choix en fonction de la résultante des positions idéologiques des acteurs.
Mais sans doute que finalement c'est le portefeuille qui décidera.

5- La loi ne va pas seulement viser les personnes malades, en grande souffrance, que rien ne peut soulager (comme prévu au début d'évocation d'une loi sur l'euthanasie !) mais elle va s’appliquer aussi à des personnes handicapées qui peuvent coûter un tant soit peu par leur "dépendance". Comme si la "dépendance" était désormais inaccessible à une humanité devenue égoïste, égocentrique, ipsolipsiste, enfermée, emmurée dans son ego de plus en plus dégradé, dévalorisant et, par là-même, dévalorisé...
Une humanité à euthanasier au nom et à cause de l'euthanasie.
L'euthanasie pour l'euthanasie, quoi...

7- La loi va s'appliquer in fine à toute personne polypathologique ou autre qui coûterait trop cher à la Sécurité Sociale...

8- ...et/ou dont une partie de la famille souhaiterait la destruction.

9- La loi finira par s’appliquer à toutes les personnes inutiles, non rentables, ne pouvant pas communiquer, ne plaisant pas à tel ou tel groupe ou à tel ou tel membre d'un groupe de pression...

10- La question de l'obstination déraisonnable ( et qui va déterminer le raisonnablement correct ?) va remplacer totalement l'expression : acharnement thérapeutique (qui elle-même était assez discutable, puisqu'en cas de succès thérapeutique, ce n'était plus considéré comme de l’acharnement ; or avant de traiter on ne peut pas savoir si cela va être un succès ou un acharnement, mais bon, fermons la parenthèse car nous n'en sommes plus à la médecine héroïque tendant à sauver des vies mais à la médecine pleutre, tendant à les perdre... pour ne surtout pas déplaire !
A qui ?
A une société en pleine dégringolade.
Qu'il faudrait soigner pour l'âme et pour le corps.
Avant, il n'y a pas si longtemps, le médecin avait vocation à cela...

Alors, forcément, dans cette quasi universelle dégringolade, la manipulante préparation de la "loi sur l'euthanasie", nous pousse à dégringoler de plus en plus concernant le pourquoi de cette loi réclamer à cor et à cri par certains (qui parlent fort et le font en notre nom sans notre accord, ce qui est un comble !) :
- d'abord seulement pour des souffrances atroces, insupportables, insoulageables, pour des malades en fin de vie qui supplient de manières répétées.

- puis pour n'importe qui coûtant un peu ? Pour toute dépendance ?

Mais où allons-nous ?
Réveillez-vous !

Quels sont les soins coûteux ? Si nous sommes arrivés à ce point de non-retour que le soin élémentaire de donner à manger et à boire, laver et vêtir que réclame la plus élémentaire hospitalité dans les peuples les plus primitifs (et heureux sont-ils tant qu'ils le restent !) que donc boire et manger, par voie même artificielle,  soient coûteux pour un patient, eh bien, il n’y a plus d’humanité dans cette société !

Alors, il y aura lieu de s'inquiéter grandement pour notre pays !

IV Devrons-nous faire le constat de la déshumanisation et de l’horreur intégrale installée dans la société occidentale européenne qui est mûre pour toutes sortes de souffrances car elle n’a aucune pitié de ses semblables ? Pas seulement de Vincent mais surtout de ses parents...
Vincent est inconscient ? mais pourquoi ne pas le laisser alors à ses parents, au moins pour leur joie à eux ! au lieu de vouloir le ravir à leur affection...
En tuant leur enfant, on les tue : quelle souffrance morale et physique pour eux !
Ils en font quoi ?
N'ont qu'à demander l'euthanasie pour eux-mêmes pour souffrance psychique insupportable ?
Ou bien ils n'ont même plus besoin de la demander, ce sera compris dans le paquet ?

Mais réveillons-nous ! ou bien notre pays finira par concurrencer les nazis dans cette horreur !

V Le non-respect de la liberté personnelle et une intrusion violente dans la vie privée sont à notre porte ; déjà en train d'entrer !
Parce que, si Vincent Lambert ne souffre plus, les parents ont autant le droit de le garder en vie qu’ils auraient le droit de garder près d’eux n'importe quel être inoffensif. Dès lors, au nom de quoi ont-ils à subir cette effraction dans leur vie privée ?
Au nom de quoi on empêche ces parents qui ont envie d’avoir près d’eux leur enfant, somme toute une personne inconsciente, plutôt que de la tuer.
Mais, de quel droit on intervient ?

On en arrive à des procédés dignes de la dernière des sectes !

Et si, d'ici 10 ans la recherche médicale arrivait à stimuler les comateux pour leur faire reprendre conscience et revivre... par des moyens aujourd'hui aussi inconnus que l'étaient naguère la microchirurgie au laser ou les électronico-stimulations dans certaines zones du cerveau ?

Pourquoi vouloir tuer, tuer, tuer, et faire des lois de plus en plus étendues dans leur permission, devenant peu à peu droit voire obligation, de tuer encore et toujours ?
Par désespoir ?

Mais, réveillons-nous !
La vie est notre vie !
Elle vaut toujours la peine d'être vécue !
Pour tous !
Oui : la VIE POUR TOUS !



vendredi 20 juin 2014

Intégrisme religieux : appel à la vigilance





A l'initiative de Jacques Attali, plusieurs dizaines de personnalités des mondes religieux, politique, intellectuel, économique et médiatique ont signé ce manifeste, que publie L'Express. 



Inquiets et révoltés devant la montée d'une violence abjecte et lâche, usurpant la foi comme raison d'être, nous voulons rappeler ici
que l'humanité est une,
que la force des armes, qui n'est que la poursuite de celle des mots, n'est jamais un argument ni un chemin vers la victoire,
que ceux qui l'utilisent ne sont que des ignorants à l'égard de leurs propres religions et de leurs propres cultures.

Et que cette violence peut et doit être combattue par tous les moyens légitimes, et d'abord par une lecture contemporaine des textes de nos multiples traditions, religieuses ou laïques, respectueuse de la dignité humaine, par l'éducation des hommes et des femmes, par l'action politique, par la raison, par la culture, par l'art et par l'humour.

Nulle doctrine, nulle religion, nulle idéologie, nulle science, nulle culture ne peut revendiquer pour elle seule la propriété de la vérité.

Nul peuple, nulle religion, nulle doctrine, nulle science, nulle culture ne peut survivre sans respecter, écouter, partager, échanger, apprendre des autres.

Nul être humain ne peut être réduit à une seule dimension, qu'elle soit religieuse, ethnique, sexuelle, culturelle ou politique.

Nous, signataires de cet appel, croyants ou agnostiques, humains avant tout, nous constituons en réseau de vigilance et de résistance pour défendre et faire respecter ces principes.

Signataires:
Jacques Attali,
Paul Balta,
Christophe Barbier,
Sadek Beloucif,
Ghaleb Bencheïkh,
Hichem Ben Yaïche,
Jean-François Bensahel,
Jean-Louis Bianco,
Yann Boissière,
Michel Camdessus,
Malek Chebel
Michel Davy De Virville,
Alain De La Morandais,
Bertrand Delanoë,
Mgr Jean-Michel Di Falco Leandri,
Roger-Pol Droit,
Claude Durand,
Gad Elmaleh,
Luc Ferry,
Maurice Godelier,
Antoine Guggenheim,
Nedim Gürsel
Delphine Horvilleur,
Latifa Ibn Ziaten,
Serge Klarsfeld,
Théo Klein,
Marc Konczaty,
Haïm Korsia,
Rivon Krygier,
Frédéric Lenoir,
Emmanuelle Mignon,
Mohammed Moussaoui,
Erik Orsenna,
Olivier Poivre d'Arvor,
Simone Rodan,
Kamel Sanhadji,
Michel Serfaty,
Gilbert Sinoue,
Smaïn,
Lionel Zinsou,
Olivier Abel,
Mgr Antoine Hérouard 

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/integrisme-religieux-appel-a-la-vigilance_1551549.html#ViYPCqWsXx9gg3dQ.99

jeudi 19 juin 2014

Laïcité pour tous ?







Laïcité, où es-tu ?

Si vous ne savez pas répondre à cette question, alors :
Stop et volte-face svp.

Sinon, vous risquez de vous trouver collabo des tortionnaires de la troisième guerre mondiale.

Car elle existe, cette guerre, elle est en cours.

Et nous risquons de nous retrouver complices des bourreaux exactement comme ceux qu'on a montrés du doigt à la fin et condamnés après la deuxième guerre mondiale.

Alors, les repentances des Drancy, les écrits et les demandes de pardon au mur occidental du Temple et sur d'autres lieux symboliques... Auschwitz... Dachau... les larmes qui montent des coeurs bouleversés devant le crime contre l'humanité... tant de larmes... en vain ?

Ouvrons les yeux ! Et réagissons ! A temps. S'il est encore temps... sinon, à contre-temps !

Nous sommes à la onzième heure du jour. Et la nuit vient où nul ne pourra travailler .

Or, que font les puissants en face de l'horreur, aujourd'hui ?
Pour les lycéennes du Nigeria,
pour la pauvre Meriam,
pour l'Irak... 

Ils parlent ?
Quand ils parlent, c'est tout doucement, au cas par cas, et sans force.
Ils parlent pour un cas.
Ils obtiennent ou n'obtiennent pas satisfaction.
De toute façon, c'est pour la vitrine. Profondément, rien ne change. Parce qu'il n'y a jamais de sanctions.

L'ONU peut discuter avec tel ou tel pays civilisé, pour telle manière de voter. Mais qu'attend-elle pour condamner les génocides et les meurtres pour principes religieux ?

Et les peuples ?
Les églises de chez nous ?

Les plus courageux prient, et là au moins c'est fécond. Que pourraient-ils faire d'autre ? Nous, vous et moi, que pouvons-nous faire ?

Évidemment, nous pouvons toujours faire quelque chose à notre petit niveau, faire quelque chose pour que demain la charia ne soit pas en France, en Europe, en Occident, dans tout l'hémisphère nord.
Parce que tous nos mouvements sont toujours contagieux.
Par exemple quand un pays bouge pour l'avortement, pour la fin de vie, pour la famille, les autres le font aussi.
Quel que soit, d'ailleurs, le sens du mouvement. Et c'est là, notre responsabilité.

Si vous faites tout ce qu'il faut pour donner à une religion - actuellement à l'islam - une place prépondérante,
si vous donnez la viande les vendredis de Carême et le poisson le mercredi (parce qu'il faut tout de même manger aussi du poisson mais surtout pas le vendredi pour ne surtout pas aider les chrétiens à vivre en chrétiens) mais vous donnez de la viande halal à tout le monde (pour aider les musulmans à vivre en musulmans) ;
si vous faites travailler le dimanche mais vous installez des salles de prières musulmanes (pas des chapelles, pas des temples, pas des synagogues - par respect de la laïcité - seulement des salles de prières musulmanes, par respect de la tolérance),
évidemment vous invitez clairement les musulmans à s'installer en France,
où l'on va leur construire des mosquées,
où l'on va donner des sous à tous les arrivants et des logements, on favorisera tout pour que puissent s'installer des musulmans et pouvoir vivre ici en musulmans, y compris djihadistes, djihad à imposer naturellement en France aussi (guerres de banlieue, jets de pierres et pneus crevés le vendredi, bandes et zones de non-droit) qui est évidemment un pays à islamiser en vue de l'application de la charia (voiles malgré la loi, femmes bouclées, mariages forcés, amputations, lapidations, pendaisons, crucifixions, 100 coups de fouets etc comme dans les autres pays avec la charia),
alors si vous laissez faire et que vous y participez vous-même,
il va de soi que vous aidez activement à la discrimination d'autrui, du non-musulman,
parce que vous aidez l'installation d'une France qui ne sera plus laïque - mais islamique.

Une France islamique, avec tout ce que cela peut impliquer, car une fois que l'islam est majoritaire, il doit appliquer la charia, et les versets du Coran, qui exigent le meurtre tant des adeptes des autres religions que des "infidèles", ou, dans le meilleur (mais est-ce vraiment le meilleur ? ) des cas, la soumission, la taxation aberrante des non-musulmans parce que non-musulmans...
La discrimination quotidienne de citoyens de seconde zone, voire des esclaves.
Ce que nous voyons dans les pays où ce n'est pas carrément le massacre.

Or, les puissants, les gouvernements qui représentent nos nations qui vont devoir baisser le front et le visage vers la terre de honte après le massacre, eux que font-ils ?

Que font-ils d'efficace ? Que font-ils de courageux ?

Il est encore temps de combattre les idées meurtrières en train de s'installer partout dans le monde parce que se servant des outils même de la mondialisation. Il est encore temps de les combattre et de les arrêter, du moins arrêter leur progression.

Et pour cela, agir.

Agir - d'une manière ou d'une autre, mais clairement! - devant les massacres effroyables de chrétiens ailleurs. Devant les tueries, pour l'instant plus sporadiques mais réelles, ici même, chez nous, en France, en Europe, en Occident, tueries d'enfants juifs parce que Juifs, agressions, parfois tortures jusqu'au meurtre chaque fois un peu plus, pas toujours au même endroit mais toujours parce que Juif... ou parce que chrétien.
Entreprises agressives de conversions par intimidation ou manipulation, profitant de la faiblesse momentanée d'un jeune, d'un chômeur...
Tout cela, chez nous...
Moqueries et agressions, voire parfois aussi meurtres, de chrétiens parce que chrétiens, également chez nous !

L'anti judéo-christianisme au nom du Coran, rencontre, ici et maintenant, l'anti judéo-christianisme post-modernisant et libéralisant, au nom et pour la dissolution de ce qui est encore valeur et qui pourrait servir de colonne vertébrale pour une humanité debout... Et humaine. Avec toutes ses dimensions - y compris religieuse.

La pourriture de l'Occident fait tarir "le grand fleuve Euphrate, livrant le passage aux rois de l'Orient" (Ap 16, 12), pour envahir et imposer la charia et les conversions forcées... pour le meurtre de l'âme.

Il n'y a pas deux islam car le livre, le Coran, est le livre de base de tous les musulmans.
Quant à l'islamisme, il n'y a pas deux islamismes comme il n'y avait pas eu deux nazismes ou deux communismes.

Il  y a des totalitarismes, c'est tout.

Et l'islamisme en est un, en tous cas tel qu'il se présente actuellement, et c'est celui-là qui nous menace si nous ne pouvons et ne voulons pas l'arrêter. Cet islamisme tuera d'abord les Musulmans "modérés", puis - ou en même temps - les Juifs et les Chrétiens.

Quand une idéologie, se targuât-elle de religion, déclare la guerre à la conscience et à la dignité humaines, ne pas réagir, c'est être complice de crimes contre l'humanité.


mercredi 18 juin 2014

Marthe Robin : Prière








Ô Mère Bien-Aimée,

vous qui connaissez si bien les voies de la sainteté et de l’amour,
apprenez-nous à élever souvent notre esprit et notre cœur vers la Trinité,
à fixer sur elle notre respectueuse et affectueuse attention.

Et puisque vous cheminez avec nous sur le chemin de la vie éternelle,
ne demeurez pas étrangère aux faibles pèlerins
que votre charité veut bien recueillir ;
tournez vers nous vos regards miséricordieux,
attirez-nous dans vos clartés,
inondez-nous de vos douceurs,
emportez-nous dans la Lumière et dans l’Amour,
emportez-nous toujours plus loin et très haut
dans les splendeurs des cieux.

Que rien ne puisse jamais troubler notre paix,
ni nous faire sortir de la pensée de Dieu ;
mais que chaque minute nous emporte plus avant
dans les profondeurs de l’auguste mystère,
jusqu’au jour où notre âme pleinement épanouie
aux illuminations de l’union divine,
verra toutes choses dans l’éternel Amour et dans l’unité.

Amen

Marthe Robin

mardi 17 juin 2014

Elisabeth de la Trinité : Prière à la Sainte Trinité

   



O mon Dieu, Trinité que j'adore,
aidez-moi à m'oublier entièrement pour m'établir en vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l'éternité. Que rien ne puisse troubler ma paix, ni me faire sortir de vous, ô mon Immuable, mais que chaque minute m'emporte plus loin dans la profondeur de votre Mystère. Pacifiez mon âme, faites-en votre ciel, votre demeure aimée et le lieu de votre repos. Que je ne vous y laisse jamais seul, mais que je sois là tout entière, tout éveillée en ma foi, tout adorante, toute livrée à votre Action créatrice.

O mon Christ aimé crucifié par amour,
je voudrais être une épouse pour votre Cœur, je voudrais vous couvrir de gloire, je voudrais vous aimer... jusqu'à en mourir ! Mais je sens mon impuissance et je vous demande de me « revêtir de vous même », d'identifier mon âme à tous les mouvements de votre âme, de me submerger, de m'envahir, de vous substituer à moi, afin que ma vie ne soit qu'un rayonnement de votre Vie. Venez en moi comme Adorateur, comme Réparateur et comme Sauveur.

O Verbe éternel, Parole de mon Dieu,
je veux passer ma vie à vous écouter, je veux me faire tout enseignable, afin d'apprendre tout de vous. Puis, à travers toutes les nuits, tous les vides, toutes les impuissances, je veux vous fixer toujours et demeurer sous votre grande lumière ; ô mon Astre aimé, fascinez-moi pour que je ne puisse plus sortir de votre rayonnement.

O Feu consumant, Esprit d'amour,
« survenez en moi » afin qu'il se fasse en mon âme comme une incarnation du Verbe : que je Lui sois une humanité de surcroît en laquelle Il renouvelle tout son Mystère. Et vous, ô Père, penchez-vous vers votre pauvre petite créature, « couvrez-la de votre ombre », ne voyez en elle que le « Bien-Aimé en lequel vous avez mis toutes vos complaisances ».

O mes Trois, mon Tout, ma Béatitude,
Solitude infinie, Immensité où je me perds, je me livre à vous comme une proie. Ensevelissez-vous en moi pour que je m'ensevelisse en vous, en attendant d'aller contempler en votre lumière l'abîme de vos grandeurs. Amen


Bse Elisabeth de la Trinité

lundi 16 juin 2014

Les étoiles de mer





Un matin, au bord de l'océan.

Des milliers d'étoiles de mer rejetées sur la plage par une violente tempête.

Une petit fille, qui, une à une, de toutes ses forces, les lance dans la mer.

Un grand Monsieur passe par là :

- petite fille, ne vois-tu pas qu'il y a des milliers d'étoiles de mer et que ça ne change rien ce que tu fais ? Tu ne pourras jamais toutes les sauver !

La petite fille, tenant dans sa main une petite étoile, répond :

- Pour celle-ci, ça change tout ! Alors... je veux juste faire ma petite part.

Et elle la lance dans l'eau.

Le grand Monsieur reste perplexe. Il continue de regarder la petite fille. Puis, il se penche, ramasse une étoile de mer et la lance dans la mer. Et une autre. Et une autre.

Un groupe de jeunes s'approche, les regarde.

- que faites-vous ? ça ne sert à rien ! Il y en a des milliers !

Et le grand Monsieur de répondre :

- Pour celles-ci, ça change tout ! Alors... nous faisons juste notre petite part.

Puis les jeunes se penchent et, à leur tour, lancent les étoiles dans la mer. Une à une.

A midi, une foule immense sur le rivage lance les étoiles dans la mer.

Le soir, alors que les étoiles commencent à briller dans le ciel, toutes les étoiles de mer leur répondent joyeusement depuis les ondes de la mer.
Elles sont sauvées.
Parce que chacun a fait sa petite part.
Juste sa petite part...




dimanche 15 juin 2014

Toi qui es Bonté ...








"Nul n'est bon si ce n'est Dieu seul"  
"Si donc vous qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-Il le Bon à ceux qui le lui demandent !"

Et le Bon, c'est Toi, oh, Esprit Saint !
Jésus le dit dans ce lieu parallèle : "combien plus votre Père céleste donnera-t-Il l'Esprit Saint à qui le Lui demandent".
Oui, "l'espérance ne déçoit pas car l'Amour de Dieu a été répandu en nos coeurs par l'esprit Saint qui nous a été donné".

Action de grâces éternelles pour ce Don d'Amour !

"Oh, Roi céleste, Consolateur,
Esprit de Vérité,
Toi qui es partout présent,
Toi qui emplis tout,
Trésor de grâce et donateur de vie,
viens et demeure en nous
purifie-nous de toute souillure
et sauve nos âmes,
Toi qui es Bonté"

Mon Dieu, comme je voudrais connaître et  faire connaître au monde à quel point Tu es Bon !

C'est cette Bonté qui est source de la Création, de l'Incarnation, de la Rédemption, de la Sanctification, de la glorification pour la Vie éternelle... 
"Nous savons du reste que toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.
Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin qu'il soit le premier-né d'un grand nombre de frères.
Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés."


Oh Dieu très Bon, rends-nous bons de ta bonté ! Que nous puissions vivre ce "goûtez et voyez comme est Bon le Seigneur !"

Et cette Bonté, mon Dieu  est source de Ta Miséricorde pour nous, dans le pardon, la réhabilitation, la glorification, dans la Providence, dans tout Ton rapport avec nous. Cette surabondance de miséricorde est la manière dont Ta Bonté nous approche. Elle nous approche selon un mode de miséricorde pour pouvoir faire de nous Tes Amis....

C'est cette bonté qui fait entrevoir le mystère de la Très Sainte Trinité, unité et éternelle communion...

Et Ta bonté aspire à la Communion avec nous.
Cette aspiration, ce désir dont parlait Benoît XVI dans "Deus Caritas est", c'est la bonté seule qui la fait entrevoir ! C'est la bonté qui veut la communion, dépassant la condescendance...
Ton Coeur très Bon nous veut pour fils dans le Fils !

Oh, Dieu très Bon,
accorde-moi d'être réceptacle de Ta Bonté
qui se déverse en cascade, sans jamais diminuer,
en le Coeur de Jésus, le Coeur de Marie et dans le coeur de qui Te le demande !

Que je sois cette heureuse créature
qui te le demande
et qui reçois
le Don des Dons :
Ta Bonté en la plénitude du Coeur de Jésus et du Coeur de Marie !


Amen

samedi 14 juin 2014

Qu'elle soit libre, ton Eglise !






Esprit de Liberté, libère ton Eglise !

Libère-la encore et encore jusqu'à  la liberté plénière des enfants de Dieu !
Avec ton fils, le Pape François, nous t'en prions !

Libère-la de ses oppresseurs extérieurs, de ceux qui égorgent Tes enfants ! Ceux qui parlent du Miséricordieux, mais ne l'imitent pas ! Or ce qui est violent va contre la liberté.

"L'heure vient même où ceux qui vous tueront penseront rendre un culte à Dieu. Ils en arriveront là pour n'avoir connu ni mon Père ni Moi".

Est-ce l'un des visages de l'Antichrist ? "Le voilà, l'Antichrist : il nie à la fois le Père et le Fils".

Et pourtant, Seigneur, si je Te demande de libérer ton Eglise de l'oppression de ceux-là, c'est par compassion de la vie sur terre de tes enfants égorgés, violés, battus, torturés.
Mais ce n'est pas pour leur victoire, car leur victoire, elle est déjà là. En Toi. Comme Tu l'as promis. 
"Dans le monde vous aurez à souffrir. Mais gardez courage : J'ai vaincu le monde".
Et, par ta grâce, "eux-même l'ont vaincu par le sang de l’Agneau, car ils ont méprisé leur vie jusqu' à mourir"!

Mais pour ton Eglise, Seigneur, je te demande une libération plus forte !
Libère-la de toute tendance à la mondanité spirituelle dont le Pape François nous a mis tant de fois en garde.

Libère-la de ses fausses alliances, celles, non plus entre le trône et l'autel, mais entre les chefs des courants mondains majeurs et l'autel...
Qu'il ne puisse plus être dit que ton Eglise finit par s'accommoder de tout. Même si ses membres pécheurs le font. Pour survivre.

Qu'elle "ne craigne pas les souffrances qui l'attendent".
Car aucune chaîne ne peut enchaîner la liberté d'aimer Dieu et il faut plus que des fusils pour tuer un homme.

Ton épouse, Seigneur, rends-la totalement libre de ce monde, qu'elle ne cherche à plaire qu'à Toi et à Toi seul !

Qu'elle n'accommode jamais ta Parole, ton Evangile, à la sauce de ce monde même pour se faire accepter.

Qu'elle se souvienne toujours que la véritable liberté est celle d'aimer. Jusqu' à donner sa vie...
Et de son Epoux, le Christ aux outrages, et de sa Sainte Face qu'elle se souvienne.... et alors jamais elle ne craindra de "perdre la face". Oui, "qui m'a vu a vu le Père"...
Qu'elle se perde dans Ta Sainte Face, miroir resplendissant de la Divinité.

Pour ton Eglise, Seigneur, je te demande la liberté suprême !
La liberté face au péché, face aux peurs de ses membres, face à leur attachement à la  terre, à ce qu'ils possèdent de matériel, de spirituel, de surnaturel aussi mais qui est tout de même moins que Toi et ta volonté salvifique.

Qu'elle accepte le saut dans ton Coeur, à Toi qui as accepté le "Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné" pour que nous sachions qu'entre le fond du gouffre et nous, il y a toujours  Toi... le Dieu de Bonté !

Oui, qu'elle soit libre, ton Eglise, Seigneur !

Libérée de ses paperasses,
délivrée de ses peurs,
de sa crainte des oppresseurs, sanglants et non sanglants,
qu'elle soit libre pour laisser "entrer" et "sortir" ses membres, tous ses membres, chacun de ses membres...
Mais librement... En toute liberté des enfants de Dieu...
Pour faire connaître à tous ton Amour et ta Bonté, Seigneur !

Libère-la surtout de ses rivalités de groupes,
libère-la de l'horrible péché de médisance, de calomnie, de diffamation !

Libère-la de la jalousie qui fait dénigrer le messager mais aussi le message qu'il a proclamé !
Qu'elle voie que son plus grand mal est là !

Et ne pourrait-elle pas se dispenser de l'exigence de stempels pour "autoriser" ses membres à accomplir leur devoir élémentaire de T'annoncer à temps et à contre-temps ou encore à répondre à leur vocation spécifique ?
Faut-il vraiment circonscrire le Feu  de Ton Amour ?
Au début de ton Eglise, l'Esprit Saint suffisait...
Et maintenant ?

Qu'elle s'en remette à Toi, Saint Esprit de Vérité, qui es Dieu et qui es missionné par le Père et le Fils pour la conduire !

Qu'elle largue les amarres et se laisse porter par le Vent de ton Amour, qu'elle vogue librement ! sachant que le Dieu d'Amour est  incomparablement plus fort que toutes les forces contraires.

Qu'elle croie et proclame que mieux vaut perdre le monde entier mais garder Ta Grâce plutôt que gagner le monde entier mais perdre Ta Grâce.

Qu'elle demeure dans la Source par son coeur et qu'elle avance au large par ses membres !

Et que, toujours, en et par Marie, sa Mère, dans le Coeur de l'Eglise, elle garde l'Amour.




vendredi 13 juin 2014

Libera nos !







"Celui qui commet le péché est esclave du péché. 
Si le Fils vous libère, alors vous serez réellement libres !"

Libres...
On parle tant de la liberté, Seigneur, mais jamais nous n'étions moins libres qu'aujourd'hui !

La Terre toute entière est une vaste prison, dorée par endroit, sordide ailleurs et la plupart du temps.
Mais prison toujours prison partout, c'est cela qu'est devenu la Terre, notre Terre, celle que Tu as créée pour nous et dont Tu as pu voir alors que "cela était bon".
Bon comme tout ce que Tu fais.
Mais tout ce qui est bon par et avec Toi - devient prison, enfer, sans Toi, Seigneur !

L'homme a voulu te chasser, Seigneur, de la Terre que Tu lui as donnée pour qu'elle soit un lieu en harmonie avec sa vie et avec la Vie. Et il en a fait un lieu hostile, de plus en plus hostile et inhabitable, un lieu de plus en plus abîmé et de plus en plus surveillé pour qu'on puisse encore y tenir. Sous la contrainte, les menaces de tous ordres... souvent inavouables car les victimes s'imaginent coupables d'être victimes - par un  renversement diabolique des situation humaines devenues inhumaines.

L'homme n'a pas voulu de Toi, Seigneur. Il t'a imaginé à son image qu'il avait auparavant défigurée. Il ne voulait pas d'un Dieu Amour Créateur et Providence... Il a voulu être dieu - et a vu ce que ça a donné... un dieu de crainte et de surveillance car tremblant avec raison devant les autres "dieux" : ses semblables...... ses concurrents...

Et Ton Eglise, Seigneur, c'est là qu'elle avance, qu'elle accomplit sa mission avec les membres qui lui viennent de cette prison.

Que Ton Eglise, elle soit donc, elle au moins, un espace de liberté !

Viens, Esprit de liberté, viens, Seigneur, car il n'est pas de liberté sans Toi !

Viens, Esprit de liberté et rends nous libres pour Dieu, rends-nous libres devant les épreuves, qu'elles ne puissent pas nous entraîner loin de Toi.

Apprends-nous à adorer le Père Infiniment Bon, l'adorer en Esprit et en Vérité, par le Paraclet et le Verbe, l'adorer pour devenir un peu plus libres..

Libres pour vivre et aimer.

Libres pour offrir notre vie et notre mort en enfant de Dieu...

L'offrir en sacrifice de louange et d'action de grâce... en un sacrifice qui sera, avec nous, offert par la Mère du Bel Amour . Qu'elle l'unisse à celui du Fils Bien-Aimé qu'Elle seule a pu offrir jusqu'au-delà de la mort, de l'ouverture du Coeur Miséricordieux... à travers le Grand Samedi de l'Espérance et de la Foi - qu'Elle seule a su garder... Elle, la Servante du Seigneur... Elle la Vierge Immaculée, la Mère de Dieu... Elle notre Mère... ta Mère... ma Mère...

Servir Dieu c'est régner !

Viens, Esprit de liberté ! Viens et rends-nous libres dans cet esprit d'adoration qui seul, libère la créature de tout ce qui l'emprisonne, de toutes les contingences, de toute oppression humaine et diabolique.

Viens,  donc, oh, Esprit de liberté, Esprit d'adoration et d'amour filial, viens libérer les esclaves que nous sommes....

Esclaves du politiquement correct, du religieusement correct... du qu'en dira-t-on et de l'égoïsme, de la mesquinerie et du respect humain

Esclaves de la matérialisation de nos désirs, du carcan matérialiste ou idéaliste de la pensée enfermée dans des systèmes et ne sachant plus voler, par le réalisme de la terre qui "vint au secours de la Femme", ta créature, voler vers Toi, son Créateur et son Père...

Viens, Esprit de liberté, libère-nous des idéologies, des idolâtries innombrables qui nous tiennent d'autant plus qu'elles ne disent pas leur nom, et ne laissent qu'une vie vide et ratée...

Libère-nous des vaines compétitions, de l'oubli de l'Amour, de l'assoupissement de l'âme, de la torpeur de l'esprit !

De la résistance à l'Esprit Saint - délivre-nous, libère-nous, préserve-nous Seigneur !!

De la paresse et de l'acédie, de l'indifférence et de l'égoïsme, de l'égocentrisme et de la mesquinerie, de l'égolâtrie et du désespoir qu'elle entraîne, du cynisme et de la perte de la foi, du refroidissement de la charité... - délivre-nous, libère-nous, préserve-nous Seigneur !

De mensonge et de l'hypocrisie, des vains bavardages et des médisances, de la diffamation et des calomnies, de la désinformation et de l'ostracisme, de la rancoeur et de la vengeance, de l'orgueil et de l'isolement...  - délivre-nous, libère-nous, préserve-nous, Seigneur !

Et de l'exaltation de l'autonomie au-delà de la relation d'Amour avec Toi ... -  délivre-nous, libère-nous, préserve-nous Seigneur !

Et de l'exaltation de la valorisation au-delà de l'humilité devant ta Croix et ton pardon... - délivre-nous, libère-nous, préserve-nous Seigneur !

Et de l'exaltation de la sécurité au-delà de l'espérance en Toi  - délivre-nous, libère-nous, préserve-nous Seigneur !

"Mon Dieu, aie pitié du pécheur que je suis !"


.


jeudi 12 juin 2014

Esprit d'Amour !





Esprit d'Amour, sois adoré, glorifié, contemplé, aimé infiniment !
Puisses-Tu être pleinement reçu en nous, en Ton Eglise que Tu as créée, à qui Tu donnes vie, que Tu conduis, que Tu animes et réanimes.

Esprit d'Amour, viens une nouvelle fois en elle !

Rappelle-lui le beau jour, le grand jour de son Institution...
Ce Grand Jeudi d'Amour où son Epoux s'est agenouillé devant elle pour la laver une nouvelle fois alors qu'elle a déjà été régénérée par le bain... "Vous aussi, vous êtes purs... mais non pas tous". 
Il s'est agenouillé devant l'Ami comme devant le futur renégat, devant les lâches comme devant le traître...
en ce grand et saint soir, intime parmi les intimes, où l'Amour s'est donné d'avance... s'est livré avant d'être livré...

Ma vie, nul ne la prend, c'est moi qui la donne...

Et c'est vrai : nul ne la lui a prise. Ni les pécheurs, ni le traître, ni les lâches, ni les renégats... ce ne sont pas les péchés qui font l'offrande d'une vie. C'est l'Amour. L'Amour seulement.

L'Amour seul est source de Vie.
L'Amour seul est Vérité. Car Dieu est Amour.
C'est pour cela que l'Amour seul et digne de Foi.

En ce Grand Soir où Il s'offre sous le mode sacramentel avant d'être mis en croix parce qu'Il l'a bien voulu, Il s'est donné en nourriture pour nous.
Et il l'a fait par Toi, oh, Esprit d'Amour.

Aussi est-ce pendant l'épiclèse qu'a eu lieu le miracle eucharistique de Lourdes en 1999, quand la sainte Hostie s'est élevée devant toutes les caméras de TV qui l'ont filmée en même temps que la Messe célébrée à l'autel  par les trois Cardinaux, Billé, Lustiger et Eyt. C'est au moment de l'épiclèse,  où ils ont invoqué la puissance du Saint-Esprit...

Comme pour souligner que l'Eucharistie, comme l'Incarnation, et la Rédemption dans son application à chacun de nous, est aussi Ton Oeuvre, oh Esprit d'Amour, douce Colombe reposant sur l'Agneau... Feu Divin transfigurant l'humanité du Fils Bien-Aimé...

C'est par Toi que se réalise le grand miracle de la Transsubstantiation pour rendre présent le Mystère du Don Sacramentel,  le mystère de l'Action de grâce,  le Don du Pain de Vie...

Car c'est bien l’esprit qui vivifie, la chair ne sert à rien - sauf quand elle est immolée, offerte, transsubstantiée, donnée, livrée...

Oh, Amour de l'Amour, répands-Toi en nous ! fais-nous recevoir et vivre l'Eucharistie... et tous les sacrements qui, tous, sont fruits du Don septiforme...
Sept sacrements par où "les sept esprits de Dieu en mission par toute la terre", par les sept dons peuvent guérir l'homme de ses sept péchés capitaux et sanctifier chaque jour de son temps, le rendant toujours plus conforme aux sept demandes de la Prière du Seigneur.

Alors, Esprit d'Amour viens, que rien ne te retienne, que Tu puisses être donné et reçu en plénitude !

Marie, oh Mère, enlève tous les obstacles qui, en nous, empêchent de recevoir l'Amour Unique et septiforme, qui a consolé divinement et transfiguré en gloire, Tes sept douleurs... oh, Mère du Bel Amour, fais que nous recevions cet industrieux Amour du Dieu Amour !

Alors, oui. Alors, et alors seulement, la vie sur cette terre vaut la peine d'être vécue, même dans notre monde parti  pour sa perdition. "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit, reçoive par lui la Vie Eternelle." 

Mais, oh,  Esprit d'Amour, fais-nous entendre cette Parole ! Car Dieu n'a pas aimé le monde pour qu'il reste ce qu'il est et continue à égarer les âmes sous l'influence du prince de ce monde, mais pour qu'il croie et reçoive par Jésus la vie Eternelle.

Or, "la Vie éternelle c'est qu'ils te connaissent toi le SEUL véritable Dieu et ton envoyé Jésus Christ."

Et nous, "nous avons vu l'Amour de Dieu parmi nous.Et nous y avons cru".

Dieu est Amour.


mercredi 11 juin 2014

Esprit de Sainteté !











Aujourd'hui, saint Barnabé, que Tu as voulu "mettre à part" pour évangéliser.

Viens, Esprit de Sainteté !

Viens nous apprendre ce qu'est la sainteté selon Dieu !
Ce qu'est être con-sacré, mis à part pour Lui.
Lui qui seul est saint, LE Saint, le Tout-Autre, dont Tu es l'Esprit de Vérité et de Sainteté "que le monde ne peut recevoir car il ne le voit ni ne le connaît"... mais que connaissent les Tiens, ceux qui vivent au-dedans....  Oui, Tu l'as dit : "Vous, vous le connaissez parce qu'Il est avec vous et qu'il est en vous".

Toi seul es Saint ! - chante le Gloria, hymne à ta Gloire. Cette gloire que pourtant ne peut véritablement exprimer que le Fils Unique qui est venu nous la révéler.

Toi seul es Saint, oui ! Et, par et en Toi, est saint ce que Toi, Tu "mets à part", à part du monde, pour Te le réserver.

Heureuse, Bienheureuse, l'âme que Tu te réserves ainsi !

Elle est appelée à être configurée à ton Fils, le Fils Bien-Aimé en qui Tu as mis tout ton Amour.

C'est Lui qui t'a prié ainsi pour nous, le soir même où Il s'est livré par Amour... Amour pour Toi et pour nous... Pour, aussi, nous révéler l'inconcevable Amour de Dieu pour l'homme, cet être dont tous les contemporains, au fil du temps, ont eu, de plus en plus, tendance à désespérer.

"Pour eux je me consacre moi-même afin qu'ils soient, eux aussi, consacrés dans la Vérité."- te disait-Il en ce soir du Jeudi Saint qui fut, et reste, le Jour de l'Amour et de la Sainteté, le Jour de la Vie et de la Vérité.

Il n'y a pas de sainteté sans vérité...
C'est la vérité qui nous met à notre place de créatures, c'est la vérité qui éveillera en nous l'esprit d'adoration face au Dieu d'Amour trois fois Saint.
Et, par cette adoration, Tu peux nous mettre à part, nous réserver en quelque sorte à Toi, nous consacrer dans la Vérité, cette Vérité qui n'est autre que Ta Parole, Ton Verbe :

Oui, consacre-nous,"dans la Vérité : Ta Parole est Vérité !" 

Viens donc, Esprit de Sainteté !

Viens, et fais que ton Eglise soit sainte. Une, sainte, catholique c'est-à-dire universelle et apostolique !

Qu'elle ose être sainte, qu'elle ose au moins vouloir être sainte, désirer plus que tout au monde être sainte ! Désirer la sainteté pour chacun de ses enfants et tout faire pour cela, c'est cela pour elle désirer être sainte !

Qu'elle ait horreur de la mondanité spirituelle tant de fois dénoncée par le Pape François, après des théologiens comme Henri de Lubac...

Qu'elle n'ait rien à voir avec le monde ! "Ils ne sont pas du monde, comme Moi, Je ne suis pas du monde !"
Qu'elle fuie les alliances  - qui ne peuvent être que de fausses alliances !- avec le monde et avec le Prince de ce monde !

Qu'elle entende son Epoux lui promettre :"sois fidèle jusqu'à la mort et je te donnerai la couronne de Vie" !

Qu'elle sache implorer ton Don de Force pour être fidèle jusqu'au bout, jusqu'à la fin, jusqu'au Suprême Témoignage !


Qu'elle ne doute pas qu'elle est appelée en permanence à "l'épreuve suprême" qu'a connu Cordula, mise devant nos yeux myopes par ton fils théologien agenouillé, le père Hans-Urs von Balthasar, qui n'avait de cesse de secouer ce qui est stagnant, de distinguer ce qui tend à se confondre, de prédire ce qui menace... pour essayer de réveiller ce qui est endormi...

Et ce qui menace ton Eglise, c'est se contenter de ce qu'elle a... et oublier ce qu'elle est appelée à être.
C'est se replier sur soi... alors que Tu l'appelles à se dépasser pour être toujours plus en extase vers Toi....
Ce qui menace ton Eglise, c'est, tout simplement, se contenter de moins que la Sainteté à laquelle Tu l'appelles !

Et alors là, elle aura manqué sa vocation !

Oh, oui, viens, Viens Esprit de Sainteté !


mardi 10 juin 2014

Euthanasie en Israël ?!







Ecoute, Israël,
l'enseignement de ton D-ieu,
de Celui qui a tout fait pour toi,
de Celui qui t'a tant de fois délivré des maisons d'esclavage,
et délivré de la mort et de la destruction !


Il y a à peine plus d'un demi siècle, ton exterminateur a proposé et exécuté  "l'euthanasie" sur toutes les bouches inutiles, sur toutes les "souffrances incurables".

Ne serait-ce que pour la mémoire de tant de victimes de la barbarie nazie, aie pitié de ta chair et de ton sang !

Toi donc, n'écoute pas les sirènes de ceux qui veulent ta disparition non seulement de la carte du monde, mais aussi d'au milieu des nations !

Il y a toujours moyen de soulager la souffrance ! Tu le sais, toi qui as les meilleurs médecins de la planète !
Ces médecins, ne les abîme pas !
Ils sont les meilleurs parce qu'ils aiment leurs semblables, ils veulent guérir le malade et au moins soulager la souffrance!

Tu le sais, le médecin Juif prie pour ses malades, tous les Chabbat !
N'abîme pas la conscience de tes médecins !
N'altère pas la confiance de tes malades !

Ne suis pas les chemins tortueux des Nations !
Ce sont elles au contraire qui devront s'émerveiller des merveilles que fit pour toi le Seigneur ton D-ieu, et qu'Il continuera de faire si tu observes ses paroles et suis ses sentiers !
Ne suis pas les autres, les nations apostates que la destruction attend car elles se détruisent elles-mêmes, et ce qui en manquera sera achevé par les fils d'Edom !

Toi, écoute ton D-ieu seul, et non la voix de ceux qui veulent ta mort !
Ne sont-ils pas assez nombreux pour vouloir ta mort ? faut-il encore que toi-même tu t'y mettes aussi et avances la fin de la vie ?
D-ieu seul est maître de la vie et de la mort !
Toi, rappelle-toi Ezechias et fais confiance à ton Protecteur, à ton Libérateur !

Chemà Israël Hachem Elohénou, Hachem Ehad !


Esprit de Vérité !




Viens, Esprit de Vérité !

Oh, oui, viens, Esprit de Vérité, viens renouveler la terre.
Renouveler ton Eglise !
Elle a besoin de Toi !
Car ton Eglise est sur la terre et le mensonge règne sur cette planète.
Comment, dès lors, Ton Epouse pourrait-elle en être indemne ?
Les membres qui la composent viennent de Babylone !
Certes, le Baptême leur donne la vie divine mais il ne les dispense pas de cette coopération patiente avec la Grâce pour transformer le vieil homme en cet Homme Nouveau qui est créé dans la justice et la sainteté de la Vérité. 

Oh, oui, viens, Esprit de Vérité, viens et  réveille ton monde !

Apprends-lui à chercher LA Vérité. Tu connais bien, Tu connais comme personne, Celui qui a dit : Je suis le Chemin, la Vérité, la Vie.

Etre vrai en la quête, vrai en la parole, vrai dans les actions.

Le chercher, Lui, La Vérité, et ne pas se contenter des petites vérités scientifico-socio-culturelles, qui viennent des hommes et qui changent avec les hommes.

Apprends-leur le vrai sens des mots, oh Toi, par Qui le Verbe s'est fait chair et est devenu l'un des nôtres ! Lui le Verbe qui est la Vérité, comme le mensonge Le profane !

Tout mensonge accepté, brouille le Chemin, profane le Verbe de Vérité, diminue l'Amour, la Vie... 

Car  le Christ n'a pas été à la fois oui et non ; Il n'a jamais été que OUI.

Apprends-nous que notre recherche doit servir à conduire, pas à brouiller ; que nos paroles doivent servir à révéler, pas à égarer. Que nos gestes doivent servir à donner, pas à dérober...
Que, les mots sont et doivent rester des signifiants vrais !
Il existe des signifiants non-verbaux mais cela n'empêche pas que les mots doivent rester des signifiants. et des signifiants vrais.
Et surtout, il ne peut pas, ne doit pas y avoir de contradiction entre nos mots notre coeur et nos gestes.

"Ne disons pas du mal des autres par derrière, mais disons leur ouvertement ce que nous pensons" - a twitté le Pape François hier.


Apprends-nous à comprendre que la parole est quelque chose de sacré parce que Dieu s'en est servi pour se révéler...
Apprends-nous à sentir que depuis la Révélation, les mots n'ont rien d'anodin car Tu t'en es servi, Toi, oh Esprit Saint, qui es l'Auteur parce qu'Inspirateur de toute l'Ecriture Sainte !
Apprends-nous que, par conséquent, les mots n'ont pas et ne doivent pas avoir, pour un petit enfant de Dieu, d'autres sens que le tien, celui que Toi-même Tu leur a donné.
Il n' y a de dieu que Dieu !
Depuis la Révélation, nous ne pouvons plus faire n'importe quoi avec les mots, avec le Verbe, avec la Langue...de Feu !

A cause du Verbe fait chair... A cause de l'Amour fait don..

A la Pentecôte, tous se comprennent par l'Unique Langue de Feu - réponse de l'Amour pardonnant et se donnant  en réponse à la Tour du Babel où les langues sont devenues multiples et confondues dans l'orgueil des hommes.

A la Pentecôte, les langues sont devenues UNE et unique, celle de l'Amour par le Don de Dieu...

Alors, depuis la Pentecôte, il ne peut y avoir entre nous qu'un langage de Vérité.

Nous ne pouvons pas prendre les armes - oh combien factices !- de l'adversaire ! Même si lui voudrait bien nous faire connaître les profondeurs des secrets, que nous ne pouvons, ne voulons et ne devons ni connaître ni désirer connaître... nous qui voulons devenir et rester des tout-petits !

Si vous ne devenez comme des tout-petits, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux !

Viens, Esprit de Vérité, et construis cette Eglise de Vérité sans nulle tromperie de ces petits que Jésus interdit de scandaliser !
Une Eglise où, certes, les paroles peuvent être officielles ou officieuses, publiques ou privées, connues ou secrètes, confidentielles ou cachées, mais jamais vraies ou fausses ou ayant des significations variables selon l'interprétation qu'on leur donne.
Non, Tes paroles à Toi, et celles que Tu nous inspires, sont toujours Vraies.

Car Tu parles non aux sages et aux savants mais aux tout-petits ! 

"Je te bénis, Père, Seigneur du Ciel et de la Terre de ce que Tu as caché ces choses aux sages et aux savants et Tu les a révélées aux tout-petits."